N'ayant toujours pas fini mon roman en cours "Les Pilliers de la Terre" et vous ayant annoncer mon retour, je vous propose une série de livres que j'ai découvert dans les différents carnet lecture ou magazine, histoire de patienter et d'augmenter vos PAL et LAL pour la rentrée :)

Je vais tout d'abord commencer par un article concernant le "Polar". Cet article est tiré du magazine Lire (juin 2008) et sera en quatre parties. Je commencerais donc par les auteurs de polars "classiques", suivront "les contemporains", les "confirmés" et les "découvertes" (suivant toujours le magazine!).

Les auteurs "Classiques"

Agatha Christie (1890-1976)
Les recettes de la reine du roman d'égnime sont en apparence simples : une histoire en lieu clos et une mécanique intellectuelle réglée avec minutie. La recherche du mobile s'effectue par l'étude psychologique des suspects, à savoir l'ensemble des personnages. Regle d'or : toujours surprendre sa fidelité en publiant deux livres par an ! Ses héros, Miss Marple et Poirot, sont stéréotypés, donc universels. Et le regard lucide, impitoyable, porté sur la "bonne" bourgoisie fait mouche à tous les coups. (t.s.)

"Lire" conseille l'oeuvre intégral de l'auteur. Pour vous aider à faire votre choix, voici un petit site internet qui n'est pas mal fait du tout avec tous les titres, des critiques et la biographie de l'auteur. Il faut cliquer ici pour y aller.



George Simenon (1903-1989)
En écrivant ses premiers Maigret, George Simenon explique qu'il le fait pour apprendre le métier d'écrivain et que le choix du roman policier lui paraît plus facile, plus technique. Il instaure dès le début ses rituels d'écriture : rumination, rassemblement des informations et rédaction. Ce qui l'intéresse, c'est le criminel beaucoup plus que le crime. Maigret au début n'est qu'une silhouette qui va peu à peu se préciser, manifestant sa sympathie pour les petites gens, Paris et ses quartiers populaires. Au départ, Simenon choisit de se pencher sur un homme sans aspérité en état de crise. Les décors restent les un peu les mêmes, une France réinventée mais qu'il connaît bien. Maigret antihéris, c'est la marque de Simenon, un homme simple, banal mais excellent enquêteur grâce à son don d'imprégnation, son envie de comprendre les raisons d'un crime. (c.f.)

Suggestion livresque : L'affaire Saint-Fiacre.
Site internet : il faut cliquer ici



James Hadley Chase (1906-1985)
Avec près d'une centaine de titres, James Hadley Chase a popularisé, à défaut de les créer, les canons d'un nouveau genre, le "réalisme noir", mélange de brutalité et de pessimisme, de spontanéité et de pudeur, à l'opposé du roman psychologique. Il ne juge pas, ne démontre rien, se contentant de mettre en scène des personnages paumés, qu'il laisse se débattre dans leur misérable condition. Ses personnages sont des stéréotypes mais son imagination, diabolique, lui autorisait tous les rebondissements, clé de son succès avec sa force narrative. (t.s.)

Suggestion livresque : Pas d'orchidées pour Miss Blandish
Site internet : il faut cliquer ici


Jim Thompson (1906-1977)
Jim Thompson ne juge jamais, ne condomne pas, n'explique rien. Le thème récurrent de son oeuvre : les choses ne sont jamais ce qu'elles paraissent être et les gens font toujours le contraire de ce qu'ils disent. Son héros "n'a pas de langage. Il est obligé de prendre son langage et ses réactions chez les autres. Il est entièrement conditionné par le monde qui l'entoure." Même indifférence pour les lieux, le cadre de vie : petites villes, petits snacks pour de petits hommes. En revanche, la géographie et l'histoire jouent un rôle important : Etats et villes marqués par les conséquences de la crise de 1929, Oklahoma, Texas et Nebraska pour l'essentiel, qui lui permettent un réalisme local voire campagnard. (c.f.)

Suggestion livresque : 1275 âmes
Site internet : il faut cliquer ici


Dashiell Hammett (1894-1961)
Dashiell Hammett fut le premier à débarasser le polar de ses intrigues en chambre, et autres finasseries psychologiques pour le plonger dans la violence politique et sociale d'une époque minée par le chômage, la prohibition, la guerre des gangs. Résultat : des romans cultissimes, où Dashiell Hammett prend ses personnages pour ce qu'ils sont - affreux, sales et méchants - : négligeant la perception au profit de la sensation, snobant la réflexion, le commentaire et tout le toutim analytique, l'écrivain relègue également le crime et l'enquête au second plan. Hammett ne cherche pas à démontrer mais à montrer : la corruption, les trafics sordides, la misère, la lacheté... D'où un style percutant au service d'une écriture très visuelle, des personnages uniquement définis par leur physique, leurs actions.

Suggestion livresque : Le faucon de Malte
Site internet : il faut cliquer ici

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